L'année de fondation spirituelle
Le but est qu’ils puissent librement choisir, sous le regard de Dieu, le chemin qu’ils emprunteront à la fin de l’année. (P. Geoffroi Gardair)
De nouveaux arrivants occupent depuis quelques jours, une partie du 3ème étage de la Maison diocésaine. “Notre groupe est bien distinct du séminaire de Bordeaux", souligne le responsable de cette année. Un seul étage nous sépare, et nous aurons des activités communes comme le sport, ou les vêpres chaque jour. Mais nous ne voulons pas coller une “étiquette” de “pré-séminariste” aux propédeutes (ceux qui suivent l’année de propédeutique, NDLR). Le but est qu’ils puissent librement choisir, sous le regard de Dieu, le chemin qu’ils emprunteront à la fin de l’année. Cela pourra être l’entrée au séminaire, la poursuite de leurs études ou la recherche d’un travail.”
Pour aider au discernement, l’accompagnement spirituel est l’un des axes majeurs de cette année Saint André. “Chacun aura un père spirituel qu’il pourra rencontrer tous les quinze jours, voire plus souvent si besoin”. La vie communautaire et fraternelle, l’échange avec des prêtres et des missions de service auprès des personnes pauvres ou souffrantes rythmeront le quotidien des propédeutes. “Tout cela leur permettra de nourrir le regard qu’ils portent sur eux-mêmes et sur le sacerdoce afin de voir s’ils se sentent en paix pour s’engager comme prêtres” explique leur responsable.
Côté résultats, il ne faut pas attendre de l’Année Saint-André des objectifs de “classe prépa”. “Nous ne dirons pas à la fin de l’année d’un propédeute qu’il “arrête” ou “continue” en entrant au séminaire. Ils ne sont pas sur des rails pour devenir prêtres. Tous les chemins sont ouverts et je souhaite qu’ils vivent librement cette année de fondation qui sera précieuse dans leur vie de baptisé.”